Enceinte : le yoga, c’est pour moi ?

Paris Match|

Florence Saugues
Susana Vera / Reuters

C’est un peu « la méthode prénatale » en vogue. Les personnels des maternités, eux-mêmes, obstétriciens, sages-femmes, la conseillent. Elle permet de vivre la grossesse en toute plénitude.

Qu’est-ce que le yoga pour femmes enceintes ?

Le yoga est une discipline indienne ancestrale. Elle vise à travers un travail corporel et de rééducation posturale à établir un équilibre entre le corps et l’esprit. La morphologie de la femme enceinte ainsi que son état mental et émotionnel en font un public à part. Des exercices
d’alignement de la colonne vertébrale, d’étirement du buste, de bon positionnement du bassin, d’éducation du périnée vont permettre à la future maman de moins souffrir des désagréments de sa grossesse, de mieux respirer et, en même temps, de faire une meilleure place à l’intérieur de son corps pour son bébé. De plus, grâce aux techniques de relaxation, le yoga la conduira à être plus détendue et plus confiante.

Le grand avantage ?

C’est une palette d’outils ! Le yoga peut se faire à la maison, seule, sans effets secondaires néfastes. En fonction de vos bobos, de votre fatigue, de votre stress, vous pouvez répéter les exercices appropriés, indiqués lors du cours. Les appliquer régulièrement pour entretenir un état de bien-être.

Une préparation à l’accouchement ?

Il ne faut pas idéaliser la méthode. Elle permet d’être le jour J dans le meilleur état physique, mental et émotionnel. Connaissant les bonnes postures qui permettent une bonne respiration, la femme enceinte pourra vivre sans angoisse ce moment unique.

Son but ?

Faire en sorte que la femme enceinte vive sa grossesse au jour le jour dans la meilleure décontraction possible d’un point de vue physique, mental
et émotionnel. Lui donner suffisamment confiance en elle pour être dans cette disposition le jour de l’accouchement.

A qui s’adresse-t-il ?

Nul besoin de pratiquer le yoga depuis des années. Il n’est pas nécessaire non plus d’avoir des aptitudes particulières. Communément, les futures mamans commencent après le troisième mois de grossesse, mais celles qui en ont envie ou qui ont l’habitude d’une activité physique peuvent se lancer
dès les premiers jours. Il n’y a aucune contre-indication.

Quels sont les bénéfices ?

Cette pratique permet de régler les maux classiques liés à la grossesse : nausées, brûlures d’estomac, mal de dos, problèmes circulatoires, hémorroïdes, sciatique, constipation, anxiété, sommeil de mauvaise qualité…